- Son évolution :
- les formes d'habitat
- D Day à Bernières sur mer
- Bernières sur mer aujourd'hui
Les formes typiques de maison dans le village :
- La maison de l’artisan est encore visible : petite maison carrée d’un étage (13).
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Une à deux marches permettent de descendre de la rue et d’entrer dans l’atelier. Une courette entourée d’un petit mur est située devant cette entrée. Un escalier extérieur et séparé de l’atelier permet d’accéder à la pièce située au premier étage (14).
Chaque maison avait son petit jardin dans lequel un tas de sable, changé régulièrement, servait de w.c. pour les occupants de la maisonnée.
- La longère (15), maison construite pour les personnes plus aisées, beaucoup plus vaste. Bâtie en long, avec généralement un étage, elle a une façade presque aveugle donnant sur la rue, le corps de la maison est perpendiculaire à la rue .
Pour ces deux types de maison, à l’étage, comme au rez-de-chaussée, l’évacuation des eaux usées se faisait par des ouvertures directement dans la rue par de grosses pierres en forme de gouttière appelée "pierres à évier". De nos jours, ces ouvertures caractéristiques sont fermées par de grosses pierres.(16,17).
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A plusieurs occasions, il est possible de voir des os de mouton fichés perpendiculairement dans les murs. La raison n’est pas encore élucidée : assèchement des murs ou sacrifice rituel à la construction de la maison ?(18,19).
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Pour certains, ces os de mouton auraient permis simplement de servir de support aux plantes vertes : vigne vierge, glycine, rosier grimpant, lierre.P
Notons aussi, sur les pignons la forme particulière des rives de toit en forme d’escalier appelé ici « pas de chat » ou aussi « pas de moineau » (20)
Certaines fenêtres sont de forme particulière. Le fronton est cintré délardé (21). Certaines fenêtres sont dites à la française : hautes et étroites (22).
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Dans les jardins, le homard (23) terme encore employé dans le village (et dont l’orthographe est inconnue…) détermine le propriétaire du mur. Il s’agit d’un trou aveugle dans le mur. Celui qui a le trou de son côté serait le propriétaire du mur.
Le ravitaillement en eau se faisait facilement : de nombreux puits (24)couverts, peu profonds (l’eau douce est encore à 2/3 mètres) se trouvaient dans les jardins ou cours intérieures. Étonnant de trouver de l’eau douce alors que l’eau de mer se trouve à une distance de quelques dizaines de mètres des puits.
